venusinfurs

ponedjeljak, 09.01.2006.

Quelqu'un m'a dit que je lui fais penser a Karen O de Yeah Yeah Yeahs...je ne suis pas sûre que ça
me plait...elle vous plait a vous?
- 21:54 - Komentari (21) - Isprintaj - #

nedjelja, 23.10.2005.

Deux heures du mat’. Seule. Je marche dans Paris déserté. Parce qu’il n’y a presque pas de bruit, l’ambiance est cotonneuse. Les lumières orange donnent une impression de décor cinématographique. (On ne sait plus si la vie c’est du cinéma ou si le cinéma c’est la vie.) Je quitte le quartier Saint-Paul et me dirige vers la Seine en quête d’un taxi. Je passe le pont de Sully. Sur ma droite, Notre-Dame n’est plus illuminée comme aux heures touristiques mais est encore éclairée par les lampadaires alentour. La seine est d’un calme plat. On dit de la mer qu’elle est d’huile, pour la Seine ? Je ne sais pas, elle est rarement déchaînée ! Le pont se reflète dans l’eau et, c’est p’têt bête mais c’est beau. Accoudée, je regarde l’eau qui passe et je ne peux m’empêcher de penser à « Sous le pont Mirabeau coule la Seine… »… même si c’est pas le bon pont ! Naturellement, d’avoir fumé de la weed quelques instants plus tôt joue pas mal sur l’ambiance générale ! * En début de soirée, direction Ménilmontant. Le quartier demeure pittoresque. Il fait un froid glacial, j’ai mis n bonnet polaire géant acheté à Notting Hill * Obéissant aux conseils de la môme Busty, je vais voir les Brats au Reinitas. Quand j’arrive, je vois qu’il y a déjà toute une petite bande qui suit le clan Brats-Naast-Parisians. (BNP !) Sur les murs du Reinitas, des tableaux abstraits, vaguement à la Miro. Il n’y a presque pas de tables mais, avec Patrick, on parvient à en occuper une, près de la vitre. Les sièges sont mauves, ça va bien avec sa chemise purple. On évoque des gens que nous avons connus tous les deux en des lieux, des circonstances et des moments différents. Entre autres Tina A., Henri-Paul & Charlotte… * Les petites minettes plus mignonnes les unes que les autres avec leurs jupes courtes en jeans, collants résilles et Converse ; les cheveux super bien coiffés, frange courte, queue de cheval... Parmi les garçons, plein arborent le look Eudeline avec les Ray-Ban mirroir. * En première partie, un groupe de trois filles. Bonne allure. Le public leur est acquis. Il y a Gustave remarqué pour son élégance : chaussures Richelieu beiges, jeans foncé, ceinturon à grosse boucle, veste de velours noire sur chemise blanche col ouvert… Le blondinet Hugo a préféré le t-shirt trop court plus haut que le nombril, petit fute moulant dont la ceinture est ouverte sur les hanches, blouson en acrylique marron clair, court également. * Sont venus Illo (qui commande un pastis), XXL (dont je fais enfin la connaissance), l’HQALF (à qui j’ai souri sans savoir qui il était…), Emma et Sandy, Virginie, Busty… * Ann Scott et Carolina déboulent dans un petit cabriolet de sport rouge, capoté vu la température. * Il y a tant de bruit que les flics font un descente mais apparemment ça se passe bien. * Le concert terminé, nous partons manger des pâtes chez Virginie. * Voyant mon red string, Sandy, au joli visage innocent, me dit être gênée que Madonna se fasse appeler Esther. Je lui donne mon point de vue, qu’il ne faut pas faire table rase de tout son parcours, ce qu’elle a représenté, ses nombreuses provocations élevées rang d’art. La kabbale, c’est son trip actuel, elle l’étudie sérieusement mais cela ne l’empêche pas, pour la scène, de faire imprimer le nom Esther sur ses culottes ! L’esprit ne l’a pas quittée ! Sandy me demande si je crois en Dieu. Elle s’étonne qu’on puisse avoir la foi quand il y a tant de misère dans le monde. Je lui fais une réponse nébuleuse parce qu’en fait, je me pose moi-même la question. En tout cas, je ne me sens pas trop monothéiste. Ganesh me plaît bien, il [ou elle] est trop mignon avec sa trompe ! * Les bottes de motarde que portent Carolina sont marron. C’est chouette. Elle avait ouvert un blog mais a craqué après trois jours. C’est une chose que je peux comprendre ! * On demande à Patrick et Emma de nous montrer leurs tatoos. Ils sont monochromes. Celui de Patrick représente une dague vers le bas et un serpent (ou bien est-ce un dragon ?). Il se serait vengé de ou aurait vaincu quelque entité ennemie… Emma arbore une simple initiale, un ‘P’ très bien calligraphié. * Je suis d’accord avec Ann qui fait une différence entre ‘punk rock’ (pour les groupes new-yorkais) et ‘punk’ tout court (pour les Anglais, Pistols et compagnie). * Assise sur le nouveau tapis (rouge !) de Virginie, Busty, mutine, nous tire les cartes. * On taquine Virginie en lui disant que son sapin de Noël est minuscule ; en réalité, il est très chouette avec des petites boules dorées. * Je suis trop heureuse de mettre le CD de Candi Statton ! * On rigole bien sur les photos de Pete Doherty et sa généreuse toison pubienne. Est-ce qu’il existerait aussi des sortes de compléments pileux pour cet endroit-là ? * Pas de dîners en ville sans que la conversation n’aborde la télé et surtout la téléréalité, comment sont traités les candidats, et puis les sitcoms, ceux qu’on aime, Friends, Sex & the City… Hollywood Stories et tous ces destins condensés. Virginie a adoré celui consacré à Courtney Love. J’avoue que je suis cliente pour à peu près tous, actrices du X, serial killers, fils de stars devenus alcooliques, etc. * Patrick, insomniaque, se laisse aller à un instant de méditation transcendantale… Deux heures du mat’, il est temps de dire au revoir la compagnie. J’embrasse tout le monde. * Pont de Sully. Devant la Tour d’argent, je trouve un taxi. Il roule à tombeau ouvert, à croire que c’est Nicolas Cage qui pilote ! * J’enfile un haut de pyjama d’homme et, avant de trouver le sommeil, je mange des gâteaux corses à l’anis puis je lis quelques pages de « La Harpe d’herbe » de Truman Capote. « Au pied de la colline, il y a un champ de hautes herbes indiennes qui changent de couleur avec les saisons : allez le voir en automne, à la fin de septembre, quand il a pris la couleur rouge d’un coucher de soleil, quand des ombres écarlates y soufflent dans des lueurs de feu et que les vents d’automne tirent des feuilles sèches une musique de soupirs humains, une harpe de voix. »

Keep on...

- 12:52 - Komentari (12) - Isprintaj - #

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